Les associations de defense des droits des femmes disent non à la mutilation sexuelle au Mali

Il est temps pourtant car tous les pays limitrophes de la sous-région ont des lois sauf le Mali. Déclare Bintou Diawara

Après l’observation sur certains dangers que la femme fait face au mali,notamment la problematique de la mutilation sexuelle, quatre associations de défense des droits des femmes portent plainte contre l’État malien la semaine dernière devant la Cour de justice de la Cédéao à Abuja, au Nigeria.

Ces organisations sans buts lucratifs réclament avec la dernière énergie l’interdiction de l’excision au Mali, dont les nations Unies devoilent qu’il y a plus de 80% des femmes maliennes qui subissent l’excision au continent.

Le Mali a ratifié toutes les conventions relatives aux droits de la femme et aux droits de l’enfant et s’est engagé à harmoniser ces textes par rapport à nos lois nationales. Mais cela n’a pas été fait.

Il est temps pourtant car tous les pays limitrophes de la sous-région ont des lois sauf le Mali.
Dans les pays qui ont ces lois, on envoie les enfants au Mali pour les faire exciser. 

Indique Bintou Diawara presidente l’Association malienne pour le développement des droits de la femme.

Au coeur des respects que l’homme doit à la femme africaine, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest( CEDEAO) doit pesée de son poids pour trouver une prompte solution face la problematoque de la mutilation sexuelle qui tourmente la vie des femmes au Mali dépuis 2014.

Pat BOKETE

Total
0
Shares
Related Posts