RDC: État de droit, un desiderata caressé en secret!

Le nouveau régime ratisse large en vue de se faire un ancrage réel au niveau de la base en perspective des joutes électorales très attendues qui se profilent à l’horizon en 2023 dont l’issue s’annonce palpitante.

L’avènement d’un nouvel ordre politique en République Démocratique du Congo, le pays de Félix Tshisekedi vient de sonner le glas d’un État de droit et de démocratie.

Le pays respire peu à peu le vent du changement, car une lueur d’espoir d’un Congo émergent, prospère aspirant au progrès social prend corps au fil des jours. L’optimisme patriotique l’oblige.

Le peuple congolais, en effet, commence à redonner confiance aux institutions de la République considérant des avancées significatives qui surpassent tout entendement, qui se réalisent peu à peu dans sa sphère politique.

La preuve palpable reste le procès dit des 100 jours du programme d’urgence de la présidence de la République. D’où cette condamnation historique de Vital Kamerhe (VK), directeur de cabinet du Chef de l’État en plein exercice de son mandat pour malversation financière, reste ancré dans les esprits de plus d’un.

De facto, cette peine sévère infligée à un allié de la trempe de VK de l’actuel Président de la République Félix Tshisekedi, lance un signal fort à l’endroit de ceux qui se considèrent comme des intouchables voire des potentats locaux.

Eu égard à ces agitations politico-judiciaires de ces jours-ci, le commun des mortels se rend compte que L’État de droit ne fut pas qu’un simple leitmotiv certes, mais tout un système de gestion de la rex publica.

Seuls les initiés qui appréhendent une sortie imminente de la RD Congo de l’ornière.

Tant soit peu, ce grand pays d’Afrique envoie des signaux positifs qui caractérisent l’éclosion spontanée d’un État démocratique et de droit. La liberté d’expression respectée à la lettre sans oublier l’ouverture des enquêtes judiciaires en vogue visant à sanctionner tout fait délictueux.

Ces dernieres semaines , le sang coule comme eaux de source dans les rues du Congo, des suites de la revolte des Congolais les trois propositions des lois Minaku et Sakata et les Marches Anti-Malonda.

En conséquence, la nation congolaise négocie minutieusement son dernier virage. Elle se dirige vers un État respectueux des lois.

Tout porte à croire que le nouveau pouvoir vient, désormais, enclencher l’opération “séduction” dans l’espoir de redorer son blason après un foisonnement de promesses faites aux congolais qui tardent jusqu’ici à rencontrer l’assentiment de ces derniers.

Le nouveau régime ratisse large en vue de se faire un ancrage réel au niveau de la base en perspective des joutes électorales très attendues qui se profilent à l’horizon en 2023 dont l’issue s’annonce palpitante.

Redaction Africatimes

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