Dans le decombre de l’histoire, d’un jeudi de juin,dans les villes, la fievre de l’independance prit une tournure plus sociale.
A stanleyville, quelques habitants construisirent des huttes sans autorisations sur des terres qui appartenaient aux Européens.
Les disciples de la religion kitawala, qui avaient vécurent pendant des années dans la clandestinités, s’installèrent dans les villas vides des belges qui étaient partis et ils y pratiquèrent des rituels de nuit en chantant à la lumière de flambeaux.
C’est dans ce climat que les congolais respiraient le vent de l’indépendance.
Du 30 juin 1960 au 30 juin 2020, jour pour jour, le pays fête ses 60 ans d’indépendance . Soixante ans après, ce grand pays d’Afrique centrale est en perte de vitesse, car il n’a jamais réussi à décoller, a la hauteur de ses grandes ailles.
Une économie en berne
En effet, le Congo déjà étranglé économiquement depuis des lustres, en clair, une économie en déconfiture. L’actuelle crise sanitaire mondiale, due à la pandémie de coronavirus, a encore plongé ce pays dans le chaos.
Bien que de sommes faramineuses se volatilisent dans certaines institutions de la République que les observateurs politiques jugent “budgetivore”.
Sans oublier, la condition misérable de la population presque bafouée aux seuls intérêts égoïstes d’une frange de personnes mal intentionnées.
De fait, l’avènement d’une nouvelle ère politique au terme des élections de décembre 2018 devrait mettre fin à cette clientèle jouisseuse de nos politiciens.
Hélas ! Ce gangstérisme polico-économique poursuit, sans encombres son chemin.
Par ailleurs, la paupérisation des classes moyennes gonfle, du jour au lendemain, la dette des ménages. Le peuple congolais vit en dessous du seuil de pauvreté. Cette misère frappe de plein fouet bon nombre de familles à travers le pays.
Pourtant, le sous-sol de la RD Congo possède une énorme ressource minière devenue aux yeux des puissances mondiales comme un minerai de conflit, occasionnant parfois une guerre d’usure psychologique dans les chefs de civils.
In fine, au lendemain de cette grandiose fête nationale, le visage de la République devrait rayonner de joie, de splendeur. 2020 étant déclarée une année de l’action par le Chef de l’État Felix Tshisekedi , les résultats éblouissants doivent également s’en suivre.
