La pandémie du COVID-19 a eu des conséquences néfastes sur la conservation de la nature dans le monde, l’Afrique et l’Asie ayant été les plus gravement touchées, selon de nouveaux articles de recherche publiés dans PARKS.
Plus de la moitié des aires protégées en Afrique ont déclaré avoir été contraintes d’arrêter ou de réduire les patrouilles sur le terrain et les opérations de lutte contre le braconnage, ainsi que l’éducation et la sensibilisation à la conservation, a indiqué l’UICN (L’Union internationale pour la conservation de la nature).
Cela signifie des pertes d’emplois pour environ 20% des gardes forestiers des 60 pays étudiés dans le monde, ensuite la réduction ou le retardement du salaire pour environs 25% des gardes.
Le Kenya est l’un des rares pays qui a inclus la protection de la nature dans leurs plans de relance covid, et d’autres pays ont gardé leur financement pour les zones protégées intacte, mais dans 22 autres pays aucun plant de relance n’as été mis en oeuvre.
« Bien que la crise sanitaire mondiale reste prioritaire, cette nouvelle recherche révèle à quel point la pandémie du COVID-19 a été sévère pour les communautés qui se consacrent à la protection de la nature », a déclaré le Dr Bruno Oberle, directeur de l’UICN. « N’oublions pas qu’en investissant dans une nature saine, nous pourrons fournir une base solide pour notre rétablissement après la pandémie et éviter de futures crises de santé publique. »
a déclaré le Dr Bruno Oberle, directeur de l’UICN
Si le choc du COVID-19 ne suffit pas à faire en sorte que l’humanité se réveille avec ses assauts sur la nature, alors il est difficile de voir comment d’autres calamités , bien pires que la pandémie actuelle, peuvent être évitées, a déclaré Brent Mitchell de l’UICN. , co-éditeur de l’édition spéciale de PARKS.
