Plus de 90 % taux de mortalité par accidents dans le monde

Les accidents de circulation entraîne des pertes économiques considérable pour les victimes, leurs familles et le pays dans leurs ensemble .

Ces pertes proviennent du coût traitements et des pertes productivité de ceux qui en meurt ou restent handicapés à la suite de leur blessure , ainsi que le nombre des familles qui doivent interrompre leur travail ou leur scolarité pour s’occuper des blessés. Les accidents de la route coûtent à la plupart des pays 3% de leurs produit intérieur brut.

La situation des accidents en RDC

Plus de 90 % des décès sur les routes surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire et c’est dans la Région africaine que le taux de mortalité par accidents de la route est le plus élevé. Même dans les pays à revenu élevé, les personnes appartenant aux classes socio-économiques défavorisées risquent davantage d’être impliquées dans un accident de la route.
Les causes de la route sont la première cause de mortalité pour les enfants et les jeunes âgés de cinq à 29 ans.

L’approche dite d’un système sûr pour la sécurité routière vise à garantir un système sûr de transport pour tous les usages de la route.

Elle prend en compte vulnérabilité face aux traumatisme graves dans les accidents de la route et considère que le système doit être conçu pour intégrer le fait que les être humain commette des erreurs.
La sécurité des routes et des accotements, la sécurité de la vitesse, la sécurité des véhicules,la sécurité des usagers sont autant d’éléments.

Selon le publication l’état généralement décrit comme un acteur passif. La littérature ne dit pas grand chose sur la réactivité des autorités publiques lorsque les tracasseries policière et la corruption dégénèrent jusqu’à risquer de présenter un trouble à l’ordre public.

La courtoisie routière ,telle que pratiquée en République démocratique du Congo ( RDC), s’inscrit dans cette perspective . En effet, au sens propre, la courtoisie routière relève traditionnellement des relations de politesse entre conducteur ou usager de la route.

Dans les villes congolaises, cette définition a néanmoins perdu du terrain dans la mesure où ce qui suscite beaucoup d’attention, ce sont avant tout les relations tendues entre les agents de la police de circulation routière et les automobilistes.

Par courtoisie routière à la congolaise il faut d’abord entendre une période aux cours de la quelle les autorités publiques interdisent aux policiers de contrôler les documents de bord et d’arrêter les automobilistes, dans le but de diminuer les tracasseries et la corruption dont se plaignent de temps à autre les petits opérateurs de transport en commun.

En cas d’interpellation il est d’entendre de part et d’autre l’invocation de certaines autres expression Telles que BOMA MOTO et SOLOLA BIEN .

Ce qui se traduit littéralement par <<éteindre le feu >> et engagé une bonne discussion devant déboucher sur un compromis financier satisfaisant pour toutes les parties. En d’autres termes , il faut bien négocier. Ceci constitue toute une partie pratique en Afrique subsaharienne dans les relations entre les agents de l’état et les usagers.
La conduite à tenir et les termes de référence sont bien connus des parties prenantes tenues d’observer la règle d’or de la modération.
Les tracasseries et la corruption ont un seuil de tolérance dont le non respect entraîne la rupture des ententes.

Comme on observe dans beaucoup des domaines , l’état est devenu un acteur parmi tant d’autres dans la fourniture de services publics et dans la régulation de la vie socio- économique qui font l’objet de multiples négociation les débouchant sur des arrangements particulier, en violation de la loi , mais sans être nécessairement illégitime et dysfonctionnels .

Dorcas Aligo

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