Aujourd’hui, dans une Afrique contemporaine dépourvue de ses richesses artistiques et culturelles ancestrales ; l’histoire d’un passé perdu, la jeune génération tente si peu pour les uns à porter la voix pour la rétrocession des œuvres volées par l’Occident ou encore à inculquer à la population découpée de la réalité artistique sur son utilité et sa place que devrait occuper et d’autres la migration est une réelle solution.
A Kinshasa, pour ceux qui ont fréquenté les Beaux-Arts, ont du mal à chercher des financements. Les œuvres d’art congolais font le tour du monde, dans des grands musées à Paris, Bruxelles, New-York.
Au pays le constat montre une autre image que celle d’une Zone de guerre et sèche. Le collectif Art et Vie, un groupe des artistes peintres, sculpteurs, céramistes, … congolais et ceux de la diaspora luttent pour la valorisation du statut des artistes et de leurs œuvres dans la société congolaise. Comme qui dirait la civilisation qui n’accède pas à l’art est menacé d’une secrète asphyxie spirituelle.
Explique le Collectif.
« Il ne suffit pas seulement de construire des établissements appropriés puisque c’est utile et urgent mais il faut aussi une bonne politique d’accompagnement pour tous les artistes. Et que chaque artiste se retrouve dans son art, notre cheval de bataille » .
En synergie Art et Vie, ces jeunes artistes du renom comme Naomi Mboba, Bahati Mukomezi, Demerge Mutombo, Christian De Lacroix Masamba, Israël Tshimbalanga, Mukamba Christian et bien tant d’autres qui ne se lâchent pas la prise. Ils continuent sur ce chemin car disent- ils : Si on ne se bat pas pour notre cause personne en fera à notre place. Hier, c’était nos aînés, aujourd’hui c’est nous sommes au chevet de bataille et demain il y aura une autre génération.
Victoria Ndaka
