La pluie sanglante arrose le jardin du palais de sékoutouréya. le ciel du Conakry prend les couleurs du sang. Perte des vies humaines, dégâts matériels restent gravés dans les valves de l’histoire d’un troisième mandat du président Guinéen Alpha Condé (82 ans).
Au lendemain de la présidentielle du 18 octobre en Guinée, le soleil se lève et se couche dans climat sanglant des suites à l’annonce de la candidature d’Alpha Condé pour un troisième mandat a suscité plusieurs manifestations dans la ville qui ont provoqués des dizaines de morts depuis le mois d’octobre 2019 et les jours suivant l’élection.
Face au bilan provisoire de cette situation l’opposition évoque au moins 27 morts, alors que les autorités Guinéenne présentent un bilan d’une dizaine de tués.
Le gouvernement guinéen a indiqué que 21 personnes ont été tuées depuis lundi (19 octobre) dans les violences post-électorales, dont des agents des forces de l’ordre.
Annoncé au journal de la télévision nationale RTG.
Le dimanche dernier, les émissaires de l’ONU, de l’Union africaine (UA) et de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) ont rencontrés plusieurs ministres, le corps diplomatique et la commission électorale dans le cadre de leurs rôle de médiation en se rendant jusqu’à la résidence du candidat et chef de l’opposition, Cellou Dalein Diallo qui chantait sans cesse sa victoire. Mais cette tête d’affiche de l’opposition se dit méfiant du comportement de ces émissaires.
Je n’attends pas grand chose de ces émissaires qui, en réalité, se sont toujours rangés du côté d’Alpha Condé. Mais il est important de saisir toutes les opportunités pour communiquer les informations qui mettent en évidence notre victoire et pour attirer l’attention sur la répression sanglante qui est en train de s’abattre sur les Guinéens.
A twitté juste après la rencontre la visité de ces derniers.
Pour calmer l’hémorragie de ces manifestions en Guinée, le gouvernement vient d’interdir toutes sortes des manifestations politiques au pays jusqu’à nouvel ordre.
en invoquant le Covid-19, alors que le parti principal d’opposition appelait à manifester le mercredi.
Le gouvernement rappelle aux partis politiques et mouvements alliés de la mouvance présidentielle, ainsi qu’à toutes les entités politiques et sociales, la suspension pour raison sanitaire des manifestations de masse sur toute l’étendue du territoire national
Indique le porte-parole du gouvernement Aboubacar Sylla dimanche soir sur la chaine de télévision nationale.
Selon le porte-parole du gouvernement cette mesure exceptionnelle est considérée comme étant un état d’urgence instauré par les autorités pour combattre la pandémie.