Ayant conclu que l’hydroxychloroquine ne réduisait pas le taux de mortalité des malades du Covid-19 hospitalisés, l’Organisation mondiale de la Santé confirme Didier Raoult, mais stoppe tout de même les essais cliniques du médicament.
Le dossier hydroxychloroquine dans le cadre du traitement du Covid-19 refait surface, avec l’annonce par l’OMS, mercredi 17 juin, de l’arrêt des essais cliniques sur l’hydroxychloroquine en tant que traitement potentiel des malades du Covid-19 hospitalisés. L’Organisation mondiale de la Santé estime que cet antipaludéen ne réduisait pas leur taux de mortalité… des malades en phase critique, comme le soutient le Pr Didier Raoult, depuis le début de la pandémie.
Seulement, le Professeur de Marseille avait validé l’efficacité de l’hydroxychloroquine chez les patients fraîchement diagnostiqués et chez les cas moins sévères. Des résultats confirmés au Maroc où le Protocole Raoult, en plus d’être adopté, a même été amélioré. Car au royaume, un soupçon de contamination au Covid-19 entraine systématiquement l’administration d’hydroxychloroquie le temps d’effectuer des prélèvements, et un arrêt du traitement, si le test se présente négatif.
Seulement, l’OMS semble faire la sourde oreille. Car, au cours d’une conférence de presse virtuelle à Genève, mercredi, la docteure Ana Maria Henao Restrepo de l’OMS a indiqué que « les preuves internes apportées par l’Essai Solidarity/Discovery, les preuves externes apportées par l’Essai Recovery et les preuves combinées apportées par ces deux essais largement aléatoires, mises ensemble, suggèrent que l’hydroxychloroquine n’a pas pour résultat la réduction de la mortalité de ces patients ».
Ana Maria Henao Restrepo de trancher : « Sur la base de ces analyses et de l’étude des preuves produites, après délibérations, il a été conclu que l’arme de l’hydroxychloroquine sera retirée de l’Essai Solidarité », soulignant toutefois que la décision d’arrêter les essais sur les patients hospitalisés pour raisons de Covid-19 ne concernait pas l’usage ou l’évaluation de cette molécule en tant que traitement préventif du Coronavirus.
Paradoxalement, cette nouvelle annonce de l’OMS intervient 48 heures après que les autorités sanitaires américaines ont retiré l’autorisation d’utiliser dans l’urgence deux traitements antipaludéens contre le Covid-19, la chloroquine et l’hydroxychloroquine. Dans le même temps, l’Inde, qui assure 70% de la production mondiale d’hydroxychloroquine, a décidé de lever, ce jeudi 18 juin 2020, l’interdiction d’exportation de ce médicament.
Preuve que la bataille de l’hydroxychloroquine est loin de connaître son épilogue. Avec le temps, certainement, l’opinion finira par être édifiée sur les motivations réelles de l’OMS qui, au gré du vent ou des firmes pharmaceutiques pour lesquelles l’Organisation mondiale de la Santé est accusée de rouler, prend position face à la molécule qui a fini de prouver son efficacité. Chiffre du Professeur Didier Raoult à l’appui. Et même ceux du Maroc de Mohammed VI pour confirmation.
Après quatre mois de lutte contre le Coronavirus, le Maroc, qui a jusqu’ici misé sur le protocole Raoult, a enregistré 9 613 cas de contamination au Covid-19 pour 8 117 personnes guéries grâce à l’hydroxychloroquine et 217 cas de décès. Et c’est ce traitement que l’OMS combat depuis le début de la pandémie. Que faut-il comprendre, dès lors, sur les motivations réelles de l’OMS ?
Au Docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, patron de l’OMS, le monde entier a les yeux rivés sur vous. Et dans tous les cas, l’histoire retiendra que vous avez combattu, bec et… griffes, l’usage de la Chloroquine dans le traitement du Covid-19 qui , à ce jour, a fait 450 686 morts dans le monde.