Quatre pays africains nouvellement élus au Conseil des droits de l’homme de l’ONU

Quatre pays africains ont été récemment élus au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, ils remplaceront quatre pays sortants à partir de 2020.

Quatre pays africains ont été récemment élus au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, ils remplaceront quatre pays sortants à partir de 2020.

La Libye, la Mauritanie, la Namibie et le Soudan sont les nouvelles nations, selon un communiqué de l’ONU qui a suivi le vote de jeudi. Ils remplaceront l’Égypte, le Rwanda, l’Afrique du Sud et la Tunisie aux sièges du conseil réservés aux nations africaines. Au total, le Conseil, basé à Genève, regroupe 13 nations africaines sur 47, chargé d’examiner le bilan des droits de l’homme de tous les États membres de l’ONU.

Comme souvent,  certains observateurs soulignent les violations troublantes des droits de l’homme que bon nombre de ces pays n’ont pas réussi à éliminer chez eux. La Mauritanie, avec son histoire d’esclavage, a été jugée “non qualifiée” pour un siège dans un rapport conjoint sur les candidats publié la semaine dernière par UN Watch, le Centre Raoul Wallenberg, basé au Canada, et la Human Rights Foundation, basée à Londres. États Unis.

Le Soudan est également considéré comme non qualifié par les ONG. Son bilan en matière de droits de l’homme comprend des exécutions extrajudiciaires, des disparitions forcées, la détention de prisonniers politiques et des restrictions aux libertés démocratiques.

Les groupes se sont opposés à la Libye pour bon nombre des mêmes raisons, ainsi que pour le trafic d’êtres humains et le travail forcé, la corruption et la torture par des groupes armés. «La Libye est politiquement fracturée et en proie à la violence et à l’instabilité» depuis 2011, indique le rapport d’une ONG, citant de nombreuses raisons pour lesquelles le pays ne devrait pas siéger au conseil.

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