L’ex-président sud-africain Jacob Zuma devra comparaitre pour corruption

Néanmoins, Jacob Zuma est englué dans de nombreux scandales financiers. Des affaires qui l’ont forcé à démissionner de la présidence par son propre parti début 2018.

L’ex-président sud-africain devra comparaitre pour corruption dans une vieille affaire de pot-de-vin impliquant le groupe français Thales. Ce vendredi matin, la justice sud-africaine a rejeté la demande d’abandon des charges de l’ancien chef de l’État.

C’est à l’unanimité que la Haute Cour de Pietermaritzburg a rejeté la demande de l’ex-chef d’État. En début d’année, l’ex-président avait demandé à ce que les charges contre lui soient abandonnées, s’estimant victime d’une chasse aux sorcières.

Il s’agit d’une très vieille affaire qui date des années 1990. À l’époque, Jacob Zuma était ministre régional et il est accusé d’avoir touché des pots-de-vin du groupe français Thales. Environ 260 000 euros pour faciliter l’obtention d’un contrat d’armement. Il est également accusé d’avoir utilisé de son influence pour éviter à Thales des poursuites pour corruption. Au total, il y a 18 chefs d’inculpations pour corruption, et fraude.

Jacob Zuma a été inculpé puis il a réussi à obtenir l’abandon des poursuites pour vice de forme. C’était juste avant de devenir président de la République. Et ces poursuites ont été réinstaurées il y a environ 1 an et demi, une fois qu’il n’était plus président. Son procès doit donc démarrer mardi prochain, le 15 octobre.

Néanmoins, Jacob Zuma est englué dans de nombreux scandales financiers. Des affaires qui l’ont forcé à démissionner de la présidence par son propre parti début 2018. Concernant Thales, dans un communiqué, le groupe dit prendre note du jugement et est en train de revoir ses options.

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