Inquiétude, émotion, désolation dans le domaine scientifiques, Le secteur de l’éducation congolaise est pris d’assaut par une pléthore d’enseignants dépourvus de rudiments de la science.
L’élite est abandonnée à son triste sort au regard de ce summum de médiocrité qui caractérise cet environnement.
Alors que l’année scolaire 2019-2020 en République Démocratique du Congo a été en phase de la gratuité au niveau de l’école primaire conformément à la constitution dans son article 43.
Une ribambelle de moniteurs dans cette sphère de l’enseignement accusent de faiblesses notoires dans l’encadrement des enfants.
Par ailleurs, des enseignants s’affichent presqu’amorphes en vue d’une bonne formation de l’élite considérant leur salaire insignifiant, enveniment davantage le débat.
Une récompense modique qui ne leur permet pas de suer sang et eau pour mieux encadrer les élèves.
Le pays assiste, cependant, à un spectacle désolant de distribution des diplômes comme des gâteaux. Ces jeunes faisant preuve d’un quotient intellectuel creux désacralisent la valeur des études en RD Congo.
Ce crime scientifiquement odieux a son parrain, l’enseignant de l’école de base. Pour étayer cet argumentaire, citons en guise d’illustration une règle syllogistique qui atteste “si les prémices sont mauvaises. Les conclusions le seront aussi, bien évidemment.”, sait-on.
De ce fait, la République est rattrapée par ses propres turpitudes. Faute d’un recrutement sérieux des enseignants qualifiés au niveau de l’école primaire.
Ce tohu-bohu scolaire reste manifeste dans la plupart de ces établissements privés. D’où ces encadreurs ont élu domicile depuis des lustres. Ces écoles souvent détenues par les proches de ces derniers.
Ces enseignants sont embauchés sur base d’affinité malgré le déficit scientifique collé à leur caractère. L’époque est révolue; le changement doit se faire sentir sur tous les plans de la vie.
In fine, l’État doit redoubler d’efforts pour assurer une formation de qualité aux enfants d’ici la prochaine année scolaire, car l’avenir de ce pays en dépend.
Pat Bokete
