Élection du gouverneur de Kinshasa : les députés prédisposés à la corruption.

Ça se dit, ça se raconte… Dans le couloir de l’Assemblée provinciale de Kinshasa la rumeur bat son plein.

Ça se dit, ça se raconte… Dans le couloir de l’Assemblée provinciale de Kinshasa la rumeur bat son plein. 

Dans cet hémicycle renouvelé, plane l’ombre de la corruption. Mis en cause, les députés n’attendent pas faire la volonté du peuple mais plutôt celle de leur “ventre”. 

Dans l’opinion, l’on craint déjà revivre le scénario de 2006, qui 13 ans après laisse la ville de Kinshasa dans les décombres. 

Selon un député qui s’est confié à notre rédaction et qui requiert l’anonymat, pas un projet de société dans la bouche des différents candidats. Mais plutôt les propositions d’argent pour acheter leurs voix. 

Face à cette situation, se plaint-il, “nos regroupements ne nous facilitent pas aussi la tâche avec l’histoire de mot d’ordre”. 

La dernière trouvaille de ces candidats gouverneurs véreux: mettre à la disposition des députés un téléphone pour une capture d’écran pendant qu’ils seront dans l’isoloir le jour de vote. 

Notre source brise le silence en dénonçant cette pratique qui tue la démocratie en annihilant le caractère secret du vote, et demande aux députés de dénoncer d’autres maux qui risqueraient de le faire passer à côté de la plaque en mettant à la tête de la ville un successeur photocopie, noir et blanc, du prédécesseur. 

Pour Me Julio kambambi, la pratique de téléphone est antidémocratique et viole le principe du secret. 

Il y a donc lieu de se poser des sérieuses questions sur le mode de scrutin des gouverneurs de province. Doit-on continuer à laisser le sort administratif de ces entités décentralisées entre les mains des assemblées provinciales peuplés des députés sans scrupules guidés par leur famine? 

En attendant, on croise les doigts et on espère que le bon sens l’emportera 

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