Plus de 20 gouvernements depuis Kasa-Vubu, Mobutu, Mzée Kabila, Kabila Joseph jusqu’à ce jour, n’a fait confiance à une femme comme chef du gouvernement. Constat, l’échec est visible. Cette fois ci, nous estimons qu’il faut tenter avec une mère de famille qui connait le soucis de ses enfants. Vous devez vous référer aux textes du pays dont certaines dispositions consacrent l’égalité des droits homme-femme et leur égale participation à la gestion de la chose publique. C’est donc pour les femmes congolaises, l’occasion de confirmer que seules les décisions paritaires Présidence-Gouvernement pourront bien concourir à matérialiser le souci des femmes, celui d’accroître leur participation dans les sphères de décisions comme le président de la République l’a traduit dans son discours d’investiture prononcé le 24 janvier 2019 devant la nation.
“Nous sollicitons de tous les vœux que cette volonté se matérialise réellement et que les femmes congolaises participent au même titre que les hommes dans la gestion du pays, car il y a jusque là trois modes pour participer activement à la gestion de la chose publique à savoir : les élections, la nomination et le recrutement“.
Parmi les réformes visées, vous avez dit : Nous allons promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes notamment par l’accès à la formation et au travail.
Ainsi, la valorisation sans faille de notre capital humain par la promotion des jeunes et des femmes doit vous interpeller.
Dans l’histoire du pays, il serait mieux d’ avoir pour la toute première fois à la tête de votre premier gouvernement une femme. La différence se dessine monsieur le Président indique Madame Patricia.
Les différents gouvernements qui ont servi le peuple n’ont pas pu résoudre la question de la parité , 50-50 au gouvernement central, aux gouvernements provinciaux, au sein des entreprises publiques et au sein des Institutions.
La dynamique des femmes de 26 provinces, exigent 50% dans les institutions, et une femme à la tête du 1er gouvernement Félix Tshisekedi.
À titre d’exemple, le gouvernement Antoine Gizenga 1 et 2, aucune femme vice 1er Ministre, aucune femme Ministre d’État. Il avait 8 Ministres sur 60 Hommes, 10 vice-Ministres sur 30 Hommes. Gouvernement Adolphe Muzito 1 et 2, On a retrouvé, 7 Femmes Ministres sur 63, 2 Vice-Ministres sur 18. Et avec Augustin Matata Ponyo rien ne s’améliore, aucune femme Vice 1er Ministre ni Ministre d’État, et ce qui est curieux sur 53 Ministres, Ce chef du gouvernement n’a nommé que 6 femmes. S’agissant de Vice-Ministres, sur 13, il avait que 5 femmes. Même scène avec le Premier Ministre Samy Badibanga. Ce dernier a rabattu le pourcentage des femmes, de 15% du départ avec Antoine Gizenga à 10.4 %, et Bruno Tshibala est allé jusqu’à 10.2.
On constate qu’Adolphe Muzito actuel opposant tire pour sa par l’échelle très bas, jusqu’à donné aux femmes que 7.5% et pourtant Buta Gizenga avait au plus 15 %. Cette fois ci, la dynamique exige une femme à la tête du premier gouvernement Félix Tshisekedi. C’est possible.
Kalanda Kasvaleur
